Psychologie

La psychologie c’est l’étude des processus psyché, des comportements et des processus mentaux. La psychologie peut ainsi avoir une action dans d’innombrables domaines tels que la pratique clinique, sociale, cognitive, etc. Je m’intéresse particulièrement à la psychologie clinique et à la neuropsychologie clinique.

Dans cette dernière, la neuropsychologie, je m’intéresse aux processus cognitifs, notamment l’attention. Ainsi, je m’intéresse notamment à des pathologies où des conditions dont les processus attentionnels sont affectés (trouble d’attention, trouble du spectre autistique, haut potentiel intellectuel/émotionnel, etc). J’utilise ainsi toutes mes connaissances en neurosciences pour vous apporter un suivi adapté et de qualité.

En psychologie clinique, en thérapie, j’utilise différents outils en fonction du besoin du patient. Pour cela je me sers de différentes approches (écoles, courants, etc) en psychologie mais également de différents outils (hypnose, méditation, etc) qui peuvent vous aider à surmonter vos difficultés ou atteindre vos buts.

=> Les courants ou écoles :

Il y a bien entendu plusieurs courants en psychologie clinique commençant par le plus connu, la psychanalyse. Cependant, je vais aborder ici, au moins dans un premier temps, les courants qui attirent plus mon attention par ces outils.

  • Les psychologies cognitivo-comportementales :

Aussi appelée thérapie cognitivo-comportementale (TCC) cette pratique clinique a été développée par les américains Albert Ellis et Aaron Beck, et est basée sur des concepts tels que les croyances et les émotions. Elle est très utilisée dans le traitement des troubles psychiatriques (notamment addictions, psychoses, dépressions et troubles anxieux). Dans cette approche des protocoles relativement standardisés sont utilisés, avec une évaluation (une mise au point) au cours de la thérapie. Les TCC ont pour particularité de s’attaquer aux difficultés du patient dans « l’ici et maintenant » par des exercices pratiques centrés sur les symptômes observables au travers du comportement et par l’accompagnement par le thérapeute qui vise à intervenir sur les processus mentaux (cognitifs), conscients ou non, considérés comme à l’origine des émotions anormales. La standardisation de la pratique des TCC a contribué à la reconnaissance de leur efficacité par leur caractère reproductible qui est une des exigences de la démarche scientifique. Elles sont particulièrement indiquées pour la dépression, les troubles anxieux (notamment les phobies) et les addictions.

  • La psychologie phénoménologique-existentielle :

Ce courant est influencé par un courant phénoménologique-existentiel. En effet l’origine de la psychothérapie existentielle (ou psychanalyse existentielle) peut être tracée jusqu’à la philosophie des Grecs, dans les travaux des philosophes Socrate, Platon et Aristote. Cependant, le point de départ officiel de la psychologie existentielle en psychothérapie est toutefois daté au début du XXe siècle avec les travaux de Karl Jaspers (en Allemagne 1951, 1963, 1964), avec l’influence des philosophies phénoménologiques de Husserl (1913,1929) et Heidegger (1927) et aussi de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre (1939,1943), mais également par le travail en santé mentale des psychiatres suisses Ludwig Binswanger (1946, 1963) et Medard Boss (1957, 1962, 1979, 1988). Dans ce courant l’identité elle-même est travaillée ainsi que l’angoisse provoquée par nos choix. C’est aussi une quête pour l’authenticité, autrement dit, être nous-même sans influence des autres ou de la société. Cette analyse existentielle est un des outils très puissants pour nous aider à nous connaitre nous-même, à séparer notre identité de celle qui est constamment influencée par l’environnement, la société, les religions, etc.

  • La psychologie positive :

La psychologie s’est principalement intéressée aux vulnérabilités de l’être humain et aux maladies mentales, mais beaucoup moins au bien-être et à l’épanouissement. La psychologie positive vise à rétablir cet équilibre en étudiant les personnes épanouies, résilientes et en bonne santé mentale. La psychologie positive est une science : de nombreux laboratoires à travers le monde mènent des études sur des sujets aussi passionnants que le bonheur, la créativité, les caractéristiques des meilleurs moments de vie, la coopération, etc. Cette nouvelle science de l’esprit et du comportement n’est pas qu’un ensemble de théories ! C’est aussi une science pratique : à partir des connaissances scientifiques, les chercheurs développent des pratiques et interventions qui permettent d’apprendre à développer ses propres forces et ressources psychologiques. La plasticité cérébrale nous permet de faire évoluer nos comportements, notre perception du monde et le rapport à nos émotions. Abraham Maslow, célèbre psychologue humaniste, déclare que « la psychologie a été bien plus efficace sur les aspects négatifs que positifs de l’être humain. Elle nous a révélé ses vulnérabilités, ses faiblesses, ses pathologies mais peu de son potentiel, de ses aspirations, de ses ressources. Elle s’est donc restreinte à seulement la moitié de sa juridiction ». Cette citation décrit bien la nécessité d’explorer les caractéristiques “positives” de l’être humain, travail initié par la psychologie humaniste. La psychologie positive continue dans cette lignée, elle se distingue cependant de l’approche humaniste par la recherche de preuves scientifiques. Ce champ de la psychologie qui s’intéresse aux ressources de l’être humain n’étudie pas l’individu de manière isolée et individualiste. Au contraire, cette discipline s’intéresse aux conditions et processus d’épanouissement et de coopération dans les relations, les groupes et les institutions. Ces facteurs sont particulièrement impliqués dans la capacité à cultiver un bien-être durable. Enfin, étudier les caractéristiques positives de l’être humain ne signifie pas « positiver tout le temps » et encore moins nier les problèmes. La souffrance et les émotions désagréables font partie de la vie, cette discipline nous apprend ainsi à nous ouvrir à nos émotions, à les vivre et à les réguler sans défense inutile. Elle nous propose une représentation du bien-être accessible, réaliste et compatible avec une vision lucide de la réalité.

 

=> Les outils

Méditation

La méditation est un outil très intéressant, une méthode qui peut être guidée par quelqu’un ou auto-guidée.  Au travers de la méditation nous pouvons agir sur notre mental pour retrouver un apaisement, pour jouir du moment présent sans le poids du passé ni appréhension du futur. Nous pouvons méditer également sur un sujet où nous avons besoin de solutions ou des réponses. Nous pouvons méditer sur des événements prévus et qui provoquent une certaine inquiétude avec le but de réduire le niveau d’anxiété. Différentes méthodes de méditation peuvent être utilisées dans une pratique clinique et de bien-être. Dans une section dédiée à ce sujet j’approfondirai les différentes modalités de méditation et ses utilisations.

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Hypnose

Je considère l’hypnose comme un outil très puissant. Cet outil pouvant être utilisé dans innombrables domaines. Par exemple, l’hypnose est utilisée en bloc opératoire pour anesthésier un patient. Avec le même objectif, des professionnels de santé tels que les dentistes peuvent également utiliser l’hypnose pour induire une anesthésie locale au lieu d’utiliser une anesthésie chimique.  Des médecins, des kinésithérapeutes et bien d’autres professions peuvent utiliser l’hypnose. Et c’est le cas de la psychologie. Mais en psychologie clinique, ainsi que dans tous les autres domaines de la santé où l’hypnose peut être utilisée, elle reste un outil. L’hypnose, à mon sens, ne doit pas être considérée comme un corpus thérapeutique. Ce pourquoi je n’adhère pas à une « hypnothérapie » sans être associée à un courant psychologique donné. La mise en état de transe et l’action de donner des suggestions est une méthode assez simple. Mais pour utiliser cette méthode sans provoquer des dégâts il faut un cadre théorique, une connaissance de la psyché humaine. C’est comparable à un chirurgien qui doit connaitre l’anatomie de l’organe dont il est spécialiste.  Cela dit, l’hypnose dans son applicabilité en psychologie clinique est un outil très puissant. En effet, l’hypnose nous permet un accès relativement direct à des contenus inconscients. Ainsi, nous pouvons agir directement ou quasi-directement sur des contenus liés à des phobies, angoisses, anxiétés, stress, etc. Il peut être aussi utilisé pour susciter des émotions positives et augmenter la confiance en soi. Dans cette page je parlerai de façon plus étendue au sujet de l’hypnose, ses étapes, ses méthodes et ses utilisations.

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